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Communiqué de l'AFSCA - Le 13 novembre 2020, des cas de grippe aviaire hautement pathogène de type H5N8 ont été constatés chez 3 oiseaux sauvages recueillis en différents endroits par un centre de revalidation d'Ostende, ce qui indique que la grippe aviaire circule bien dans les oiseaux sauvages dans notre pays.

Par conséquent, les mesures prises suite à la déclaration d’une période de risque accru le 1er novembre 2020 par le ministre Clarinval sont  renforcées.
Dès le 15 novembre 2020, les mesures suivantes sont d’application sur tout le territoire belge :
  • Toutes les volailles et tous les oiseaux, en ce y compris les pigeons, des exploitations avicoles et des détenteurs particuliers doivent être confinées ou protégées de façon à éviter les contacts avec les oiseaux sauvages. Cette mesure n’est pas d’application pour les ratites.
  • Tous les rassemblements (expositions, concours, marchés) de volailles et d’oiseaux sont interdits, à la fois pour les professionnels et les particuliers.
Depuis le 1er novembre 2020, les mesures suivantes étaient déjà en application et le sont toujours, sur l’ensemble du territoire :
  • Les volailles d’exploitations avicoles enregistrées doivent être confinées ou protégées de façon à éviter les contacts avec les oiseaux sauvages.
  • Le nourrissage et l’abreuvement de volailles et des autres oiseaux captifs doit se faire à l’intérieur ou de façon à rendre impossible le contact avec les oiseaux sauvages.
  • Il est interdit d’abreuver les volailles et les autres oiseaux captifs avec de l’eau de réservoirs d’eaux de surface ou l’eau de pluie accessibles aux oiseaux sauvages, à moins que cette eau ne soit traitée pour garantir l’inactivation des virus éventuels. www.favv.be/professionnels/productionanimale/santeanimale/grippeaviaire/mesures.asp
Les mesures reprises aux 2e et 3e points sont déjà d’application pour les exploitations avicoles commerciales. Elles deviennent donc également obligatoires pour les volailles et autres oiseaux captifs de particuliers.
Afin de détecter rapidement toute introduction de virus de la grippe aviaire, des programmes de surveillance dans le cheptel de volailles ont été mis sur pied par l’AFSCA.
En ce qui concerne les volailles, deux programmes ont été instaurés :
  • un screening sérologique a pour but de déterminer la prévalence des virus de la grippe aviaire des sous type H5 et H7 chez les volailles dans les exploitations avicoles. Pour cela, du sang est prélevé dans les exploitations avicoles de plus de 200 volailles (à l'exception des exploitations de poulets de chairs). Les exploitations situées dans les zones naturelles sensibles, les exploitations avec parcours extérieur et les exploitations de dindes, oies et canards sont échantillonnées une deuxième fois au cours de la même année.
  • Dans le cadre du monitoring passif, dans chaque étable, chaque maladie ou mortalité anormale chez les volailles et la présence d’une chute de ponte importante ou d’une forte réduction de la consommation de nourriture et d’eau doivent être examinées par le vétérinaire de l’exploitation. Si celui-ci ne peut exclure une contamination par la grippe aviaire, alors aucun traitement thérapeutique ne peut être instauré avant la prélèvement et la transmission d’échantillons/de cadavres vers les laboratoires de ARSIA et DGZ pour autopsie et éventuellement des examens supplémentaires.
En ce qui concerne les oiseaux sauvages, ce sont les régions qui sont compétentes. Des programmes de surveillance ont été mis en place par les 3 régions, en concertation avec l’AFSCA.
Tous les échantillons des programmes de surveillance sont envoyés et analysés au laboratoire de référence Sciensano. Toutes les données des programmes sont par après enregistrées auprès de l’EFSA qui les intègre dans ses rapports concernant la situation de la grippe aviaire en Europe.

 

 

 
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